Une Jeune Rwandaise de 26 ans connue sous le nom de Jeanne Bovine ISHEMARYAYO vient de mettre en place une carte biométrique, qui va aider à conserver l’identité d’une personne, de façon a accéder à son identification et surtout de connaître son état de santé quand il entre dans un endroit public.
En ces moments de la pandémie du Corona virus, dans beaucoup de pays, quand on entre dans un endroit public, on doit s’inscrire dans un livre pour que ça facilite l’identification au cas où on aurait été en contact avec une personne infectée ou si on a les symptômes du COVID-19. Mais, avec cette nouvelle carte de Jeanne Bovine on a pas besoin de s’inscrire, si on présente seulement la carte avant d’entrer, on reconnaît ton identité, ton adresse et surtout ta température, ce qui rend facile les Agents de santé de te trouver et de suivre toute personne présentant les symptômes du COVID-19.
Au moment où au Rwanda dans les milieux publics les gens se bousculent pour se faire inscrire et prendre la température avant d’entrer, Jeanne Bovine a trouvé une solution qui aide à l’ identification facile des personnes qui ont été en contact avec les personnes infectées du COVID 19.
Cette jeune Rwandaise a étudié software engineering à l’université de Kigali au Rwanda, et elle a créé l’entreprise CALM GEEK qui produit ces carte et enseigne comment on les utilise. Nous avons essayé d’appeler Jeanne Bovine ISHEMARYAYO sur téléphone pour lui demander beaucoup plus d’informations sur cette nouvelle carte, elle nous a expliqué qu’elle est entrain d’appliquer sa technologie au marché de Nyabugogo au district NYARUGENGE, dans la ville de Kigali, afin d’éviter la queue pendant l’inscription et la prise de température avant d’entrer au marché.
Elle remercie beaucoup l’Administration Rwandaise qui lui a permis d’essayer cette nouvelle technique et a indiqué que cette nouvelle carte va aider beaucoup la population à continuer à travailler. Quand une personne possède la carte et qu’elle l’utilise correctement en le tapant sur la machine électronique qui est à l’entrée, ça permet de voir sa température, son adresse… Et c’est très facile de la trouver au cas où il serait malade.
Ainsi, elle nous a dit que ça pourrait aider dans l’économie de l’argent qui servait de rémunérer le personnel qui s’occupe de l’enregistrement des personnes qui entrent dans ces milieux publics. Aujourd’hui, à peu près 10.000 personnes utilisent déjà cette carte, et remercie encore l’administration gouvernementale qui lui a permis d’essayer cette nouvelle carte. Elle dit que dans l’avenir, elle va essayer de travailler dur, pour installer ce système dans tous les marchés, Eglises et dans d’autres endroits publics du pays.